Tourisme durable : l’éthique à l’épreuve des divergences de vue

Tourisme durable : sous cette terminologie devenue très tendance en cette période post Covid19, plusieurs approches s’opposent depuis longtemps, au sein desquelles se dessinent deux axes majeurs, que j’avais déjà définis en 2008 dans « Tourisme durable : Utopie ou réalité ? », avec ces mots :

- Celui qui privilégie le développement immédiat, la rentabilité à court terme, l’économie sans se soucier des effets induits, parfois même sans se douter qu’il puisse en exister de négatifs, ou pire, en les niant ou en refusant de les voir.

- Un autre centré autour de la prise en compte globale des implications du tourisme sur le milieu, incluant les siennes, quitte à ce que l’économique ne constitue plus la priorité absolue et favorise des activités relevant de la microéconomie et non de la macroéconomie.

Les adeptes et les défenseurs de cette dernière conception se trouvent répartis au sein d’une multitude de groupements : entreprises du secteur touristique, petits voyagistes, réceptifs locaux, guides-accompagnateurs, associations diverses, universités, villageois ou communautés d’accueil, mais aussi et surtout, consommateurs et voyageurs…

S’inscrivant dans une telle approche, on trouve également les Parcs Naturels Régionaux (PNR) ou nationaux, qui aujourd’hui disposent de labels : « Valeurs parc » pour les premiers et « Esprit parc » pour les seconds.

D’où la complexité du sujet, les désaccords, les divergences, les terminologies multiples, parfois pour désigner les mêmes réalités !

D’où également la difficulté de faire accepter aux pouvoirs publics et institutionnels l’ensemble des mesures indispensables à une réelle durabilité, chacun étant d’accord pour penser le tourisme autrement, à partir du moment où cela ne remet pas en cause ses propres intérêts à court terme ! (ISBN 978-2-296-05415-8 p 87).

Les tensions entre les partisans de l’une ou l’autre de ces deux approches radicalement différentes, latentes depuis 2004 avec diverses confrontations directes au cours de salons ou par l’intermédiaire de magazines spécialisés, s’exposent aujourd’hui au grand jour.

 

Rappelons ce qui caractériserait un tourisme réellement « durable » selon la définition conceptuelle de l’OMT parue en 2004 :

« 1 -Exploiter de façon optimum les ressources de l'environnement qui constituent un élément clé de la mise en valeur touristique ;

2 - Respecter l'authenticité socioculturelle des communautés d'accueil, conserver leurs atouts culturels, bâti, et vivant ;

3 -Assurer une activité économique viable sur le long terme offrant à toutes les parties prenantes des avantages socioéconomiques équitablement répartis ;

4 - Le développement durable du tourisme requiert la participation, en connaissance de cause, de tous les acteurs concernés, ainsi qu'une forte direction politique pour assurer une large participation et l'existence d'un consensus ».

Force est de constater qu’aujourd’hui, un grand nombre d’acteurs s’apparentant eux-mêmes au secteur du « tourisme durable » ne respectent pas la plupart de ces critères…

 

Que s’est-il passé depuis 2004 ?

Plusieurs associations ont vu le jour :

ATR :

Sous l’influence de la société de tourisme d’aventure Atalante, est née ATR (Agir pour un tourisme responsable). Dès le départ, l’association ne regroupe que des voyagistes, allant de l’artisan (Saïga) au mastodonte (Nouvelles Frontières), et inclut les plus importantes agences d’aventure, en termes de chiffre d’affaires, au moment où s’effectue l’industrialisation du secteur.

Sous des statuts associatifs, elle réunit uniquement des personnes morales représentées par l’ensemble des voyagistes adhérents, se comportant comme des membres actifs. Ainsi lors de sa création le président était Atalante, le secrétaire Terres d’Aventure et le trésorier Club Aventure… (ISBN 978-2-296-05415-8 p157).

Bien entendu, ce n’était pas idéal pour pouvoir communiquer sans qu’aucun soupçon de conflit d’intérêt ne naisse, et cette situation évolua très vite. L’association se dota d’un président, ex-dirigeant de Club aventure, nommant ensuite une directrice, et enfin un directeur. L’actuel président est le fondateur de l’agence La Balaguère.

Cette association créa en cette année 2008 une certification (appelée sciemment « label ») en lien avec l’AFNOR qui perdura jusqu’en 2015.

Celle-ci fut contestée dès l’origine par de nombreux guides-accompagnateurs de trekkings, évincés des circuits qu’ils avaient souvent eux-mêmes créés, certains en partenariat avec des guides ou communautés locales.

En effet, cette démarche s’inscrivait dans le cadre du processus d’industrialisation du secteur, avec son lot de rachats, regroupements ayant abouti à ce qu’il ne reste aujourd’hui que deux grands groupes concurrents dans le domaine d’un tourisme d’aventure largement standardisé. Pour la petite histoire, en 2008 le président de l’Association était celui qui décida de supprimer les guides diplômés sur le Kilimandjaro (1997), point de départ d’un processus qui conduisit à cette standardisation des voyages d’aventure.

Les interventions répétées du Collectif COPRELS (Collectif Pour un Encadrement Légal et Sécurisé), créé pour l’occasion, réunissant une centaine de guides-accompagnateurs, ainsi que des événements extérieurs, ont induit un changement de cap, avec une orientation plus ciblée vers les grands opérateurs de voyages. Celle-ci s’effectua en lien avec un représentant du SNAV (Syndicat National des Agences de Voyages). De cette démarche est né un label contrôlé par Ecocert.

Celui-ci est tout aussi contesté que le premier par de nombreux acteurs de terrain, tant pour le peu d’engagements vérifiables et quantifiables définis par ses critères, que par le fait qu’à l’opposé des choix retenus par les espaces protégés, il « labellise » des gammes entières de séjours, qui pour certaines posent question eu égard aux engagements annoncés…

Par ailleurs, il convient de s’interroger sur la légitimité d’une démarche évoquant le « tourisme durable » provenant d’une entité qui regroupe en son sein uniquement des opérateurs de voyages, dont certains sont difficilement associables à cette notion, comme le premier groupe de tourisme mondial affichant 115 destinations ! …, et que la plupart des voyagistes « d’aventure » proposent toujours des circuits en 8 jours France-France pour aller « découvrir » l’europe…

 

En comparaison, en Italie, l’AITR (Associazione Italiana de Turismo Responsabile), n’inclut en son sein que 25 % de voyagistes…

L’ATES :

En 2006 était créée l’Association ATES, orientée vers le voyage équitable et solidaire, secteur d’activité principalement basé sur les aspects sociaux et économiques, mais en partie déficient vis-à-vis du troisième pilier caractérisant le tourisme durable : l’environnement.

Elle a d’abord créé un système d’évaluations croisées avant l’actuel label issu du commerce équitable.

V.V.E :

En 2007, de la fronde à l’encontre des premières actions de greenwashing, naissait l’Association des Voyageurs et Voyagistes Éco-responsables (V.V.E) associant des voyageurs (6 000 aujourd’hui) dont certains sont membres fondateurs, des guides, des agences réceptives, des artisans du voyage d’aventure, puis des hébergeurs.

Cette dernière s’est orientée principalement vers l’écotourisme, les voyages solidaires et participatifs, et regroupe en 2021 une vingtaine de petites structures artisanales, qui pour certaines sont basées à l’étranger.

Elle se trouve à l’origine, et fut le principal organisateur, de trois événements majeurs : les Forums Nationaux du Tourisme Responsable (Chambéry 2010 et Montpellier 2012) et le Salon international de l’écotourisme des voyages solidaires et participatifs qui s’est déroulé à Grenoble fin 2018.

 

ATD :

Enfin, en dernier lieu l’Association Acteurs du Tourisme Durable (ATD), créée par des journalistes en 2012 s’installa dans le paysage, notamment en participant au second Forum National du Tourisme Responsable, auquel elle avait été invitée.

L’association V.V.E, adhérent de la première heure, la quitta brusquement en 2014, quand se réalisèrent d’importantes modifications du bureau ayant pour objet de remplacer le président-fondateur démissionnaire. Celle-ci n’avait pas été conviée à l’assemblée générale prévue pour élire un nouveau président…, pour lequel elle n’aurait évidemment pas voté !

Depuis l’origine, V.V.E demandait qu’un filtrage appliqué à toute demande d’adhésion à d’ATD puisse empêcher des acteurs n’appliquant pas les critères définissant le « tourisme durable » de s’afficher sous l’étiquette « Acteurs du tourisme durable », principe définitivement rejeté par les nouveaux dirigeants.

Son Conseil d’administration est dorénavant composé de représentants de l’ensemble des associations précédemment citées, tous en lien professionnel avec des activités économiques du secteur.

Ainsi, l'ex-président, désormais trésorier, est, par ailleurs, conseiller et formateur au sein d’un cabinet de consulting, sur des thématiques très proches de celles traitées par l’association…

ATD, en lien avec divers partenaires, a créé en 2018 les Palmes du tourisme durable. Lors de la dernière édition, le croisiériste de luxe Ponant, qui a fait récemment l’objet d’un article publié par Reporterre, d’abord sponsor, puis participant à l’événement, a ensuite été promu au statut de lauréat, annonce effectuée sous les ors de la République en février 2020…

Récompense octroyée pour avoir changé le carburant de ses navires : Le GNL, présenté par les organisateurs comme "vertueux", sans plus de détails...

Ce n'est pas l'avis émis dans un article du journal les Echos  :

«Près d'un quart du transport maritime européen devrait être alimenté au GNL d'ici à 2030 mais cette bascule va perpétuer l'utilisation d'énergies fossiles et n'aura pas de bénéfice significatif pour le climat», déplore un rapport du think tank Transport et Environnement. Car selon l'organisation, «la combustion de GNL sur les navires pose en particulier le problème des fuites de méthane, un gaz à effet de serre bien plus nuisible pour le climat que ne l'est le CO2, tout au long de la chaîne de production du carburant».

Les Palmes du tourisme durable se sont donc fait le relai du greenwashing opéré par cette compagnie de croisières, comme pour MSC en 2018, ou Costa croisières, croisiéristes posant de nombreux problèmes, notamment en Méditerranée.

Comble du greenwashing : Voici une annonce lue dans Tourmag, l'un des organisateurs : "Cette année, Costa Croisières, très engagée dans le tourisme responsable, sponsorise les Palmes du Tourisme Durable. Interview avec George Azouze, président directeur général de Costa Croisières France, qui explique l’engagement de la compagnie dans le développement d’un tourisme durable".

Il fallait oser...Ils l'ont fait !

La présentation succincte des principaux protagonistes du secteur du « tourisme durable » en France s’achève ainsi, même si de nombreux acteurs gravitent dorénavant autour de ces structures, comme le suggère l’article ci-dessus mentionné.

Notons qu’aucun média d’envergure nationale n’a réalisé à ce jour une présentation complète du secteur depuis la création de ces différents réseaux., ce qui s’avère pourtant nécessaire à la compréhension des enjeux par le grand public.

Seul, l’ouvrage « Tourisme durable, de l’utopie à la réalité », publié en 2019, effectue un tour d’horizon complet des problématiques relatives à cette thématique et une mise à jour complète des acteurs représentant les deux approches évoquées préalablement.

Deux approches radicalement différentes

En 2017 le média « La Quotidienne titrait : « Querelle de clochers dans le tourisme durable », relatant et expliquant les différences nées de ces deux conceptions très divergentes. Cet article représente un droit de réponse demandé au journal, et il me fut accordé.

Cependant, le fait qu’il existe ces approches différentes ne devrait étonner personne :

D’un côté se trouvent plusieurs réseaux regroupés dorénavant au sein d’ATD, dont les principaux acteurs représentent une très large majorité d’agences de voyages, incluant les plus importants Tour-opérateurs (ce qui suscite de nombreuses questions !), et de l’autre, d’un regroupement hétéroclite et non formalisé, basé avant tout sur des acteurs de terrain : accompagnateurs en montagne, ou guides de loisirs sportifs, des universitaires, des associations, des réceptifs en France et à l’étranger, etc.

En résumé : d’une part de nombreuses structures artisanales ou institutions œuvrant sur le terrain, de l’autre des voyagistes, souvent de dimension nationale, voire internationale.

Une opposition entre ces deux tendances qui s’intensifie

Au début de l’année 2020, suite au premier confinement, l’Association ATD lança un Manifeste, initialement constitué de dix points. Son but principal était d’occuper le terrain médiatique dès la fin de la crise liée à la Covid19, et d’attirer les pouvoirs publics à la recherche d’interlocuteurs.

Il s’agissait d’une sorte de catalogue d’actions s’inscrivant pour la plupart dans le même système macroéconomique qui gouverne le secteur depuis toujours ; actions pouvant être toutefois qualifiées de louables sur le long terme, mais irréalisables à courte échéance, encore moins par l’association qui la promeut.

En mai 2020, un collectif d’acteurs de terrain et d’universitaires, composé pour l’occasion, lançait de son côté une pétition adressée à Jean-Baptiste Lemoine, secrétaire d’État au tourisme, pour demander la mise en place rapide d’un tourisme plus soutenable, en proposant des solutions applicables immédiatement, notamment la compensation territoriale©, notion déposée à l’INPI en 2010 par des membres de V.V.E et de l’association Territoires responsables aujourd’hui disparue.

Depuis, les dissensions s’affichent au grand jour, notamment via les deux médias spécialistes du secteur : Voyageons Autrement d’un côté, soutien des acteurs issus des agences de voyages et leur offre un « catalogue » en ligne, et de l’autre, le Média du voyage durable, s’intéressant principalement aux acteurs et réalités de terrain !

Bataille au cœur de Wikipedia

Depuis plusieurs années, l’ATES, représentée au Conseil d’administration d’ATD, possède une page sur « L’encyclopédie ».

En décembre dernier, ATR en ouvrit une, avec un texte minimaliste et trois liens, dont un obsolète, et deux menant sur les pages de structures commerciales membres du réseau.

En Janvier, V.V.E qui venait de terminer la refonte totale de son site, décida d’en faire autant.

Le travail tout juste terminé, fut supprimé d’un seul jet, sans aucune possibilité de discussion par un contributeur qui justifia sa décision en ces termes « Arrivé sur la page par le bief de l'absence de catégorie, j'ai découvert une vaste publicité ». Évidemment, face à un tel degré de culture, il est difficile d’argumenter… Et curieusement, ledit contributeur n’effectua plus aucune intervention sur le site ensuite…

Notons que « la publicité » en question, publiée sur Internet, sans se soucier de diffamation, concernait une association dirigée bénévolement depuis 14 ans, fondée par un accompagnateur en montagne vivant de cette activité, une biologiste retraitée, et une professionnelle du tourisme dorénavant thérapeute…, et qu’elle regroupe des structures artisanales dont la plupart se trouvent dans une situation très critique après plus d’un an de crise…

Certaines ont d’ailleurs cessé leur activité et attendent de voir si elles pourront la relancer prochainement, d’autres ont emprunté pour continuer à rémunérer leurs partenaires locaux...

L’épisode était pratiquement oublié, lorsque l’un des accompagnateurs de l’ancien collectif COPRELS m’interrogea à propos de la non présence de mes ouvrages sur Wikipedia, et se proposa d’y remédier.

Après plus de trois-cents contributions ayant eu pour objet de donner un aspect plus « encyclopédique » aux différentes pages liées à ce secteur, et accessoirement de retirer des liens directs pointant sur des structures privées, il entreprit de créer la page de l’auteur de quatre ouvrages directement liés à ces thématiques, cas unique en matière de tourisme durable.

L’histoire précédente se répéta : « l’Ayatollah du sourçage », comme il se définit lui-même…, attendit que le contributeur bénévole affiche 35 liens externes pour anéantir tous ses efforts… Manque de chance pour l’institution, elle venait de tomber sur une personne qui n’était pas disposée à se résigner…

Et après une immersion au cœur du système, analysant les effets de ses messages, elle découvrit avec stupeur diverses interventions suspectes, notamment au niveau des bibliographies…

Et qu’un lien direct existait bel et bien entre le contributeur qui supprima sa page et celui qui replaçait des guides datant de 2005 et 2008 en tête des bibliographies concernées, retirés depuis…

Allant de surprise en surprise, le contributeur-enquêteur découvrit par exemple qu’une association créée semble-t-il en 2005, mentionnée sur Wikipedia, n’avait jamais communiqué autrement que pour rediriger le lecteur vers des sites marchands.

Ce même contributeur-administrateur depuis plus de dix ans s’est donc ingénié à placer mes ouvrages en queue de liste des bibliographies concernées… Au bénéfice de qui ?

Rappelons que Voyageons Autrement qui prétend informer de manière « indépendante » sur ces thèmes n’a pas non plus présenté mes trois derniers ouvrages, pourtant au cœur de ces sujets…

On le voit, l’éthique demandée en matière de conception des voyages ne constitue pas la nature première d’organismes en vantant les mérites…, à démontrer.

 

Conclusion

Avec l’après Covid19, il semble que le « Tourisme durable » soit devenu un objet marketing des plus prisés…

Les agences de voyage s’activent pour « verdir » leurs offres et tenter de se positionner au sein d’une association « Acteurs du tourisme durable » qui ne demande aucun engagement préalable à leurs adhésions.

Ainsi TUI ou le Club Med peuvent-ils s’afficher sous cette étiquette aux côtés de la Région Rhône-Alpes, qui, en matière de tourisme durable, depuis six ans, n’a strictement rien réalisé, bien au contraire…

Les Offices de tourisme se précipitent en grand nombre également pour se placer là où il « faut » être…

Ainsi l’office de tourisme de la Sarthe nous présente sa nature et quelques sites patrimoniaux pour tenter de faire oublier que ce sont les courses automobiles et motos qui ont de tout temps généré les afflux touristiques sur ses terres…

De l‘avis du Média du voyage durable, cette frénésie à propos du « durable » dessert totalement les avancées qui seraient largement souhaitables en matière de tourisme.

En Espagne, qui a au moins quinze années d’avance sur notre pays en ces domaines, on agît, on créée selon les principes scientifiques bien connus.

On a même détruit un Club Med à Cadaques en 2013 pour rendre l’espace à la nature et au Parc naturel du Cap de Creus devenu un haut lieu de la randonnée pour les Catalans.

Pas de blabla, des actes et des réalisations ! Voilà, ce dont nous rêvons pour la France au Média du voyage durable…

 

 

Copyright photos : Jean-Pierre Lamic - Sardaigne en liberté - Emotion Planet

 

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Auteur : 
Jean-Pierre LAMIC

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